Marchant et  pensant ainsi, irrité, demandant des  forces,à me sentir trop petit et à tenter de nettoyer l’immondice de la tête des gens et d’y mettre ces Principes qui, un jour, sont apparus sur Terre, j’ai commencé à chercher des amis. Et j’ai commencé à me baser sur l’Amitié en tant qu’Alliance, en tant qu’Unité, quelqu’un qui ait le même idéal, et non pas sur l’amitié comprise comme, normalement, tous ou la plupart des gens lacomprennent. Et, en cherchant cet idéal, j’ai commencé à trouver : j’ai trouvé celui-ci ici, j’ai trouvé celui-là, j’ai trouvé l’autre là-bas… Il est arrivé un jour où je me suis retrouvé entouré d’amis. Il ne restait plus qu’un test. Le test de la Fidélité au Principe de l’Amitié manquait. Ce jour-là, nous avons commencé à réfléchir à la manière et aux moyens de sortir le monde de cette saleté, de cette misère, de cette hypocrisie, parce que nous ne prétendons pas réparer le monde, mais juste pouvoir donner notre part. Et  nous avons vérifié que c’était très difficile de pouvoir aider.

Ce jour-là, en convoquant le personnel, nos amis, nous avons fait la proposition, une proposition déjà écrite il y a des milliers d’années. Pour être bien plus exact, il y a 2 000 ans. Et cette proposition était même basée sur notre situation. Nous devions être reconnaissants pour le bonheur d’être et d’avoir. Être quelqu’un et avoir de la matière.

Comment faire ? Comment faire ? C’était si dur. Après tout,s’ il est difficile à un chameau de passer par le trou d’uneaiguille,il l’est encore plus pour un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux.

Et ce jour-là, nous avons commencé à nous demander : Qui est riche ? Qui est riche ? Et si la richesse est la matière. Et nous avons fini par découvrir que la richesse n’est matière que si cette matière est donnée, si le Principe de Bonté est présent. Et c’est là que nous avons compris la vraie richesse, la richesse  d’Être dans les mains de qui donne.