João était un éboueur différent. Sa présence se faisait remarquer déjà par les vêtements qu’il portait : ils étaient propres. João avec sa sagesse populaire, disait que l’extérieur est le reflet de l’intérieur. Il était d’une traditionnelle famille d’éboueurs dont le père, « Msieu » Alvino se remplissait d’orgueil chaque fois que naissait un homme, car en ce temps-là, seuls les hommes pouvaient être éboueurs.
João était l’un d’eux. Quand il marchait dans les rues de la ville, il se montrait toujours souriant, sûr de lui et heureux, car il savait, par connaissance traditionnelle, que quelqu’un devrait toujours recueillir les déchets des attitudes humaines. Il considérait ce travail honorable, car il savait que, seuls les êtres évolués peuvent reconnaître les déchets. Les autres sont simplement d’innocents « faiseurs » de déchets !
João ne se mariait pas, vu que les femmes de son époque n’arrivaient pas à percevoir de richesses en ceux qui reconnaissaient les déchets, les éboueurs ; elles n’en percevaient que chez les « faiseurs » de déchets.
Il aimait rester près des groupes, car il savait que tôt ou tard, les personnes entreraient en discussion, et, alors, il en résulterait beaucoup de morceaux de papiers, flottant dans l’air, telles des paroles de calomnie. Il essayait de recueillir aussi vite que possible ces morceaux et de les garder dans son silence, car il savait que s’il n’agissait pas rapidement, le mal se propagerait.
“Nettoyer, nettoyer, nettoyer”, c’était son mot d’ordre, car il croyait en un monde propre.
João est mort et a été enterré dans un coin sale. Jusqu’à nos jours, plane dans l’air, son Esperance de ce que, comme il le disait : “ cela dépend de vous”.
Comment Va Votre Mental ?
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Circulaire de Septembre de 1981
Circulaire de Septembre de 1981
João était un éboueur différent. Sa présence se faisait remarquer déjà par les vêtements qu’il portait : ils étaient propres. João avec sa sagesse populaire, disait que l’extérieur est le reflet de l’intérieur. Il était d’une traditionnelle famille d’éboueurs dont le père, « Msieu » Alvino se remplissait d’orgueil chaque fois que naissait un homme, car en ce temps-là, seuls les hommes pouvaient être éboueurs.
João était l’un d’eux. Quand il marchait dans les rues de la ville, il se montrait toujours souriant, sûr de lui et heureux, car il savait, par connaissance traditionnelle, que quelqu’un devrait toujours recueillir les déchets des attitudes humaines. Il considérait ce travail honorable, car il savait que, seuls les êtres évolués peuvent reconnaître les déchets. Les autres sont simplement d’innocents « faiseurs » de déchets !
João ne se mariait pas, vu que les femmes de son époque n’arrivaient pas à percevoir de richesses en ceux qui reconnaissaient les déchets, les éboueurs ; elles n’en percevaient que chez les « faiseurs » de déchets.
Il aimait rester près des groupes, car il savait que tôt ou tard, les personnes entreraient en discussion, et, alors, il en résulterait beaucoup de morceaux de papiers, flottant dans l’air, telles des paroles de calomnie. Il essayait de recueillir aussi vite que possible ces morceaux et de les garder dans son silence, car il savait que s’il n’agissait pas rapidement, le mal se propagerait.
“Nettoyer, nettoyer, nettoyer”, c’était son mot d’ordre, car il croyait en un monde propre.
João est mort et a été enterré dans un coin sale. Jusqu’à nos jours, plane dans l’air, son Esperance de ce que, comme il le disait : “ cela dépend de vous”.
Comment Va Votre Mental ?
Dr. Celso Charuri
Idéalisateur et Fondateur de PRÓ-VIDA
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